Alors qu’une rumeur de fermeture de l’urgence du CLSC de Pohénégamook circule actuellement sur les réseaux sociaux, le CISSS du Bas-Saint-Laurent se montre rassurant, bien qu'il confirme que la situation demeure précaire.

L'information fait écho à la tenue du conseil d’administration du CISSS qui s’est déroulé le 21 juin. Toutefois, le conseiller aux relations médias, Gilles Turmel, assure que le service demeure inchangé.

«Je n’ai aucune idée d’où vient [la rumeur], il n’y a aucun projet en ce sens», soutient-il.

En conseil d’administration, le président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Jean-Christophe Carvalho a été questionné à ce sujet. Selon M. Turmel, le PDG a répondu qu’aucune coupure n’était prévue.

Cependant, le CISSS du Bas-Saint-Laurent ne cache pas que l’urgence de Pohénégamook est vulnérable. «Il y a une situation au niveau des enjeux de personnel infirmier qui est très difficile. On a réussi à tout attacher pour la période estivale», confirme M. Turmel.

Ainsi, contrairement aux propos qui se répandent, le service d’urgence du CLSC de Pohénégamook va opérer normalement tout l’été, assure donc le CISSS du Bas-Saint-Laurent.

«C’est grâce à l’engagement du personnel qui s’est mobilisé pour se rendre disponible et combler les besoins qu’on avait», partage-t-il. Les employés ont été très collaborateurs, souligne le conseiller en indiquant que les infirmières à l’urgence doivent avoir une formation particulière.

«On demeure très très fragile. Il ne faudrait pas [par exemple] que trois employées tombent malades. C’est un peu le même scénario quand on vit des ruptures en obstétriques avec les infirmières spécialisées dans leur domaine», confie M. Turmel.