1,5 M$ pour des projets reliés aux énergies renouvelables dans la MRC de Rivière-du-Loup
Le ministère des Affaires municipales et la MRC de Rivière-du-Loup investissent un total de 1,5 M$ afin de soutenir des projets novateurs reliés aux énergies renouvelables. Une somme qui permettra du même coup à la MRC de se doter d’une «identité territoriale forte» et de définir son ADN en s’articulant autour d’actions innovantes comme la biométhanisation et l’éolien, estime-t-on.
Pour se prévaloir de ce fonds, la MRC de Rivière-du-Loup a signé, avec le MAMH, une entente afin de se doter d’une signature propre à son territoire, en novembre 2020. Pour elle, il a été convenu que la «signature innovation» portera sur les énergies renouvelables.
Ainsi, l’enveloppe permettra de favoriser l’émergence de projets visant notamment la poursuite des démarches en biométhanisation, la valorisation énergétique ainsi que l'évitement de l'enfouissement des matières résiduelles, le développement éolien et la mobilité durable.
«Aujourd’hui, c’est une annonce qui vient concrétiser plusieurs discussions, mais surtout beaucoup d’ambitions», s’est réjoui le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé.
«On mise vraiment sur les forces du territoire et je trouve ça génial. On vient donner de l’autonome à nos élus locaux. On leur dit : ‘’Faites votre développement en fonction de vos forces et on va vous accompagner là-dedans’’», a soutenu la député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne.
La contribution du ministère des Affaires municipales du Fonds régions et ruralités, dans le volet «Projets signature innovation», s’élève à 1 252 840 $. La MRC complète le financement, s’engageant à verser une contribution de 250 568 $, soit environ 20 % de l’enveloppe totale.
Les entreprises privées et d’économie sociale, les organismes municipaux, les OBNL et les coopératives font partie des promoteurs admissibles à l’aide financière, du moment que leurs projets s’inscrivent dans les axes d’intervention du plan.
Déjà, deux projets ont été retenus par un comité directeur. Le premier, de Biopterre, vise à éviter d’enfouir les tissus des matelas, alors que le second a permis de défrayer des couts liés à l’étude de scénarios de la SÉMER. Au total, un peu plus de 100 000 $ seront (ou sont en voie d’être) octroyés à ce niveau.
C’est donc aussi dire qu’une somme appréciable demeure disponible pour des projets futurs. Quant à l’échéance de 2024, des demandes auraient aussi déjà été faites à la ministre Andrée Laforest sur la possibilité de la repousser.
«Il y a des besoins, c’est clair. On sait aussi que c’est un fonds qui était attendu et qu’il y a déjà des organismes et des entreprises qui attendaient les confirmations officielles pour déposer quelque chose. On s’attend à avoir des projets soumis rapidement», a confirmé Michel Lagacé.
Depuis plus de 10 ans, la MRC de Rivière-du-Loup estime avoir assumé un leadership fort dans la réalisation de plusieurs projets importants en énergie renouvelable, que ce soit l’implantation du tout premier parc éolien à partenariat égalitaire public-privé au Québec ou la construction d’une usine de biométhanisation, la SÉMER. Elle est d’avis que cette entente, conclue avec le gouvernement, lui permettra de soutenir cette vision déjà bien établie du développement des énergies renouvelables.
